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Page:Fiel - L'étonnante journée, 1932.djvu/151

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Sidonie vint :

— Ah ! bien, vous voici, mam’zelle ! Il est temps !… Vous ne vous occupez guère du monde qui pleure !

— Le monde n’a plus besoin de pleurer !… cria Suzette, Bob est retrouvé !

— Où est-il ?… demanda Justine, qui venait derrière Sidonie.

— Chez Mme du Rolloir… déclara Madame Dravil.

— Dieu soit loué !… s’écria Justine.

— Maman est là ?

— Oui, et monsieur aussi…

Suzette se précipita dans le petit salon où elle savait trouver ses parents et elle annonça, exubérante :

— Ne pleurez plus !… Bob est chez Jean du Rolloir !

— Est-ce vrai ? s’écria Madame Lassonat galvanisée, l’espoir sur le visage et les larmes arrêtées.

— C’est bien vrai, ma chère amie, affirma Mme Dravil… Jacques a joué avec lui toute la journée…

— Mais comment cela s’est-il fait ? questionna Monsieur Lassonat, ahuri… Est-ce Mme du Rolloir qui l’a retrouvé ?

— Il n’a jamais été perdu… dit Madame Dravil avec discrétion.