Aller au contenu

Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 6.djvu/605

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

une partie de sa chaleur perdue. L’air carburé arrive déjà chaud à l’extrémité du chalumeau.

Deux pompes, l’une manœuvrée à la main, avant la mise en marche du moteur, l’autre commandée par un excentrique calé sur l’arbre moteur, fournissent l’air comprimé destiné à l’allumage.

Le moteur Sécurité paraît moins simple que le moteur Ragot. Cela tient surtout à la différence des systèmes d’allumage. Celui du moteur Sécurité est, à vrai dire, assez complexe, mais, d’autre part, il offre des avantages que n’ont pas les inflammateurs par piles.

Le moteur à pétrole étant surtout un moteur agricole, comme on est encore peu familiarisé, à la campagne, avec la manipulation des piles, M. Dietrichs a adopté, au lieu de l’inflammation par l’étincelle électrique, l’inflammation directe des vapeurs de pétrole. On peut seulement redouter que la gazoline dont on fait usage, aussi bien pour la mise en train que pour l’allumage, n’expose à des dangers, vu son extrême volatilité.

Toutes les machines à gaz dont il vient d’être question sont susceptibles de développer une assez grande énergie mécanique ; il nous reste à signaler les petites machines à gaz ne développant que quelques kilogrammètres de force. Ici se rangent les moteurs Forest, Salomon et Tentin, Bischop, Pauhard et Levassor, qui répondent aux besoins de la petite industrie, et présentent des dispositions ingénieuses, ayant pour but de rendre l’emploi de la force à domicile, au moyen du gaz, économique et commode. Leurs organes différant peu de ceux des appareils que nous avons décrits en détail dans cette Notice, nous devons nous borner à cette mention générale, pour ne pas tomber dans des redites.

fin du supplément aux moteurs à gaz et à pétrole.