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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 6.djvu/73

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Fig. 74. — Chambre obscure de voyage. Fig. 75. — Chambre obscure de voyage.

Quelle est la grandeur qu’il faut choisir pour la chambre obscure ? En d’autres termes, quel format doit-on adopter pour le cliché ? Le format le plus commode, le plus pratique, parce que c’est le plus petit, c’est le format des épreuves stéréoscopiques. En prenant, avec tous les soins nécessaires, une épreuve négative dans ce format, on a un cliché qui donne une idée suffisante du résultat, et qui, agrandi plus tard, fournira une épreuve positive, dans les conditions voulues de netteté et de beauté.

Si l’on ne veut pas se contenter de ce format réduit, il faut prendre le format de 15 centimètres sur 21, et même, si on le peut, de 18 sur 20, car ici l’agrandissement ne sera plus nécessaire.

Dans les figures 74-77, on a réuni les modèles des principales chambres obscures à l’usage des photographes voyageurs, qui existent actuellement dans le commerce de l’optique photographique, c’est-à-dire celles que construisent MM. Faller, Merville et Enjalbert, à Paris.

Quand le soufflet est replié, la chambre forme une sorte de boîte, que l’on enferme dans un sac en toile, pour le porter sur le dos.

Le pied, qui est en bois, est à trois branches, constituées chacune par trois parties évidées, qui peuvent rentrer l’une dans l’autre pour en faciliter le transport. Pour prendre une épreuve on déplie les branches du pied, et on serre toutes les vis pour obtenir une parfaite rigidité. On fixe la chambre sur le pied et on visse l’objectif. Puis on procède à la mise au point, et l’on prend l’image du sujet (fig. 78).

Tous ces appareils diffèrent peu les uns des autres. Leur mise au point exige un temps assez long. Pour les épreuves instantanées, il existe des chambres de voyage plus expéditives.

Telle est, par exemple, la chambre de voyage de M. Enjalbert (fig. 79, 80, 81), à laquelle le constructeur a donné le nom d’appareil alpiniste, pour rappeler son affec-