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Page:Fischbach, Le siège et le bombardement de Strasbourg, 1870.djvu/32

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Emplacements des dépôts à incendie.

1er dépôt. Rue Kageneck.

2e — Rue de la Fontaine.

3e — Impasse du Jeu-des-Enfants.

4e — Quai Saint-Thomas.

5e — Mairie.

6e — Place du Château.

7e — Rue des Bateliers.

8e — Rue des Planches.

Cet arrêté reproduisait en grande partie les dispositions d’un arrêté pris le 15 février 1814 par le maire de cette époque, dans des circonstances analogues, et approuvé par le général Broussier, commandant supérieur de la place, alors aussi en état de siège.

Le lieutenant-colonel badois, baron de Lassolaye, avait fait jeter le 13 février 1814 un certain nombre d’obus sur la ville. Plusieurs de ces projectiles tombèrent au pied des remparts ; trois pénétrèrent dans le faubourg de Saverne, et l’un d’eux, singulière coïncidence, atteignit une borne du quartier du Marais-Vert, comme en 1870 a été atteint un des candélabres-bornes du faubourg. Un seul de ces obus éclata, mais sans causer d’accident.

Ce genre d’hostilités, qui s’adressait en définitive à la population civile plus qu’à la garnison, et qui n’était qu’un acte d’intimidation, n’eut pas d’autre suite. L’ennemi n’y eut plus recours après ce premier essai ; mais, dans la prévision d’un retour offensif du même genre, le maire, M. Brackenhoffer, ordonna une série de mesures de précaution, dont le maire de 1870 a renouvelé les plus essentielles.