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Page:Fleuret - Histoire de la bienheureuse Raton, fille de joie, 1931.djvu/411

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regret leurs cavaliers interdits et se rangèrent docilement par trois en s’essuyant de ces mouchoirs qui leur rappelèrent la bienheureuse Raton. Loin de s’accuser d’irrévérence, elles pensèrent que la morte leur avait ménagé l’occasion de se réjouir, elle qui goûtait les délices du Ciel en compagnie des Séraphins, et elles ne virent dans leur oubli involontaire qu’un miracle nouveau de sa générosité.

— Or ça, Papa Lapin, dit la Gourdan, le voyant marcher quelque peu de travers, je crois que tu es en goguettes, et qu’il me va falloir te faire conduire en fiacre à Bicêtre ?

— Oh ! fit Lapin qui choppa contre une racine, je répondrai à tes sarcasmes par la voix de saint Paul dans la Première aux Corinthiens : Qui se existimat stare, videat ne cadat ! — Que celui qui croit être ferme prenne garde de tomber…