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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/14

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de son catéchisme, était sans doute quelque bête féroce, inconnue des verdoyantes campagnes de la Normandie…

Oui, il en était certainement ainsi, car Jacqueline s’en souvenait, lors des séances du catéchisme, en arrivant à ce passage du petit livre, le bon curé en tournant la page, passait rapidement.

Maintenant, il semblait à Jacqueline qu’une clarté soudaine illuminait ces lignes obscures. La luxure n’était pas du tout une bête monstrueuse et malfaisante, mais au contraire, quelque chose de doux, de très doux et de très subtil, à laquelle conduisait le sillon ambré qu’elle parcourait du doigt, depuis ses fesses bien potelées et bien fermes, jusqu’à la toison blonde et frisée dissimulée