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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/15

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par ses cuisses fermées, et qu’elle n’osait pas encore regarder en s’écartant légèrement devant son miroir.

Car elle n’osait pas encore regarder ! Et elle se contentait de sentir et de constater une soudaine rougeur qui lui montait au visage et qui faisait battre ses tempes et ciller ses yeux.

Alors, farouchement, elle prenait à pleines mains, les jolis globes de ses seins devenus plus fermes tout d’un coup, avec leur pointe rose, hardiment dressées, et se refermant sur le désir qu’elle sentait monter en elle, elle s’admirait longuement devant le grand miroir, et se promettait de connaître un jour, bien vite et le plus tôt possible, ce qui pouvait se cacher là entre ses cuisses ad-