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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/140

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fente prestigieuse qui s’offre à sa caresse. Mais autre chose s’offre à ses baisers en se dressant comme un obstacle devant sa bouche gourmande. Le même fruit inconnu, velouté et humide qu’il a caressé de ses doigts l’autre jour au parc, est là devant lui !… Colette d’un mouvement brusque de ses reins l’approche de ses lèvres, et comme il comprend soudain, elle s’abandonne toute à ses longs baisers passionnés.

Avec ardeur, Roger la caresse, y mettant plus de fougue que d’habileté, mais Colette corrigeant ses mouvements maladroits, le maintient d’une poigne vigoureuse et amène sur ses lèvres le centre du plaisir.

Roger est ivre, et sa passion est au paroxysme. Avec