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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/149

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peu experte encore, trouvait quand même le chemin propice à son voluptueux office. Mais, il n’y serait pas arrivé aussi facilement sans l’aide de Colette, dont les doigts exquisement caressants le guidèrent vers le centre de son plaisir, là où l’avant-veille, il avait poussé de la langue une si douce exploration.

Il fit alors ce que la nature commande, et Colette à coups de reins, activa la cadence propice à l’accomplissement parfait de l’acte d’amour.

Roger gémissait, en proie à la plus grande volupté. Des sentiments inconnus jusqu’alors l’envahirent, et il eût en un éclair, la soudaine explication de bien des choses énigmatiques pour lui jusqu’à ce jour.