Aller au contenu

Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/150

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 150 —

Tout en se laissant aller au doux mouvement de va et vient, facilité par l’amoureux manège de Colette, il poussait de petits cris plaintifs. Mais sa jolie compagne les étouffait immédiatement sous ses baisers passionnés.

Soudain, il arriva au plaisir suprême. En une seconde, il fut transporté dans un état absolument inconnu jusqu’à ce jour. Il eût la conscience du spasme, et sentit qu’il était parvenu au résultat cherché dans l’acte d’amour.

Il poussa un grand cri, Colette desserra son étreinte, et elle le poussa devant elle, en guidant son visage vers ses cuisses, cependant que langoureusement elle lui commandait :

— « Va, chéri, caresse-moi