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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/38

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— Oh ! non, Mariette, je descend.

La cuisine est toute parfumée par le chocolat bouillant, et une bonne odeur de pain grillé s’y mêle.

— Je vais monter le chocolat de Mademoiselle de Verneuse.

— Oh ! non, Mariette, laisse ! je vais y aller, moi, pour faire une bonne surprise à Colette.

— Oh ! Mademoiselle Jacqueline, vous allez tout renverser dans l’escalier…

— Mais non, mais non, je t’assure !…

Et déjà, mutine et vive, Jacqueline a disparu, emportant le plateau sur lequel sont posés le chocolat onctueux, le pain grillé et le beurre.