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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/39

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Jacqueline est dans l’escalier, et elle se demande pourquoi soudain elle a pris cette décision. Est-il seulement convenable d’aller ainsi surprendre sa cousine, laquelle sûrement est encore au lit ? Elle est maintenant devant la porte, et s’arrête, hésitante.

— Bah ! allons-y… Que craindre ? Colette ne m’a-t-elle pas embrassé hier… Sur les lèvres ?… Et sans plus hésiter, Jacqueline frappe trois petits coups à la porte.

De l’autre côté, une voix langoureuse questionne :

— Qui ??

— C’est moi, Colette, je t’apporte ton chocolat ; tu es réveillée ?

— Mais oui, chérie ! entre.

Jacqueline tourne le bouton, la porte s’ouvre, et… elle pousse un