Aller au contenu

Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/59

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 59 —

la manœuvre !…

Alors, Jacqueline n’hésite plus ! Et de toute sa force voluptueuse et juvénile, elle se lance dans la mystérieuse et délicate exploration, cherchant à travers les broussailles de la douce forêt la fleur très précieuse vers laquelle ses lèvres amoureuses aspirent…

 

Maintenant, Colette de Verneuse est toute secouée par un léger tremblement. Ses beaux yeux langoureux sont fermés à demi, et lentement, elle caresse les boucles blondes de la petite cousine dont le visage est toujours enfoui dans la profondeur voluptueuse et intime.

— Ah ! Jacqueline chérie, comme je t’aime !…

Et brusquement, Colette arra-