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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/60

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che la robe fine qui drape le corps de sa cousine, enlève jupon et chemise qui cachent la tendre chair, tandis qu’elle-même, dans ces mouvements, s’est dénudée davantage.

Elle attire à elle, maintenant, sa chère adoratrice, ivre de la jouissance donnée et par contrecoup reçue. Car Jacqueline sent bien que c’était là le but de cette excursion champêtre dans le domaine silencieux des satyres et des nymphes ; et elle est heureuse et fière d’avoir satisfait au plus secret désir de la belle Colette, désir qui d’ailleurs correspondait au sien.

Ah ! comme elle s’est rendue compte, la charmante et amoureuse Jacqueline, à ce voluptueux contact et à la douceur ve-