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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/91

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sur les lèvres ou sur les seins, entre deux caresses subtiles le long du corps et sur les cuisses, jusqu’aux au-delà délicieux ou gîtent les raisons des péchés les plus mignons, des gémissements passionnés et des roucoulements amoureux à rendre jaloux toutes les colombes qui hantent le beau ciel joyeux au-dessus du grand jardin.

Mais bientôt, Jacqueline lasse, se laisse tomber de tout son long, sur le dos, parmi les herbes et la tendre mousse… C’est le moment guetté par l’ardente Colette, laquelle se glisse le long du beau corps nu de la petite cousine, l’effleure de ses lèvres, ne laissant aucune place de chair intacte de baisers entre le cou et les pieds… Et puis, remontant son joli visa-