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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/92

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ge le long des jambes aux galbes affolants, elle les écarte doucement, délicatement, pour se perdre, s’enfouir là où les pétales tremblantes de la juvénile fleur de chair attendent le voluptueux contact de ses lèvres amoureuses…

Soudain, Jacqueline pousse un grand cri !

— Eh ! bien, mon aimée, t’ai-je fait du mal ? interroge Colette inquiète… Car elle a deviné dans le cri de sa compagne d’ébats, plus de terreur que de volupté.

— Oh ! non, chérie… mais, regarde !…

Et Colette dressée, put voir une seconde entre les branches, le visage d’un beau garçon qui contemplait effaré, la jolie scène lesbienne.