Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/219

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4. L’Atharva-Vêda, dont la langue indique une époque plus récente, est plutôt un supplément aux trois autres qu’un Vêda proprement dit.

On assigne aux Vêdas la date du xii ou xiiie siècle avant J.-C. comme la plus probable.

Vichnou. Seconde personne de la trinité hindoue, célèbre par ses dix incarnations :

1. En poisson ; 2. en tortue ; 3. en sanglier ; 4. en homme-lion ; 5. en nain ; 6. en Parasou-Râma, ou le Rama à la hache ; 7. en Râma-Tchandra, « le Rama semblable au dieu de la lune ; » 8. en Krichna ; 9. en Bouddha ; 10. en Kalki. Cette dernière incarnation est encore à l’état de prophétie, mais elle doit s’accomplir à la fin du présent âge.

Visâkha. Nom du sixième astérisme lunaire et d’une nymphe, épouse du dieu de la lune.

Les épouses de ce dieu sont au nombre de vingt-sept, figurant les vingt-sept jours que la lune, suivant les Hindous, met à faire sa révolution.

Douze de ces nymphes donnent leurs noms aux mois.

Vismamitra. V. Kâucika, qui est son nom de famille.

Yama. Dieu des enfers, le Pluton indien, remplissant aussi le rôle de Minos ou juge des âmes. Il est quelquefois confondu avec le Temps et la Mort.

Il est fils du soleil, et c’est sans doute en cette qualité qu’il préside à la région du sud.

Yavanies (femmes) ! Ajoutons à la note de la p. 32, où il est question des amazones, que Nizam-Ali, l’un des derniers princes de la dynastie mogole, avait deux bataillons de Sipahis composés de deux mille femmes accoutumées aux exercices militaires. Elles étaient avec Nizam-Ali à la bataille de Kourdlah, en 1795, où elles se conduisirent tout aussi bien