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Page:François-Félix Nogaret, L'Arétin François, 1787.djvu/95

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Comme de tous, nous différons de l’ame,
J’aſpire en vain à vos proſpérités,
Mes vers & moi nous ſommes peu fêtés ;
À vos plaiſirs je diſpoſe les Dames ;
Je me connois, je vous juge. Écoutez :
Je les chatouille, & vous, vous les foutez.


Mais je dois, en bon Chrétien, faire mon bonheur du bonheur des autres, & comme ami, vous ſouhaiter en particulier un plaiſir inextinguible.


Entrez, ſortez, rentrez, reſtez,
Allez rompant les dures trames
Des rebelles Virginités.
Soyez l’amant de cent Beautés,
Et dans leurs yeux voyez leurs ames
Vous mettre au rang des Déités.....
Foudres dévorans éclatez !
Fleuve, embraſez dans votre courſe
Et les canaux d’où vous partez,
Et ceux dont vous cherchez la ſource.

A 2