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Page:Franc-Nohain - Les Mémoires de Footit et Chocolat, 1907.djvu/83

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du quartier, fut répété de la rue de Rivoli à la rue Saint-Honoré, et finit par franchir les portes du Nouveau-Cirque.

Raphaël ne s’arrachait qu’à contre cœur aux délices de ces spectacles, et il ne se passait guère de jour sans que Mme Tony Greace ne protestât auprès de son mari contre l’inutilité d’un domestique qui n’était jamais là.

Pourtant Tony Greace hésitait à se séparer de ce garçon.

Et sans doute l’aurait-il, sa série de représentations terminée, emmené avec lui en Allemagne, et peut-être ainsi ne se fût jamais créée l’admirable raison sociale, — folie serait ici plus juste que raison, — la raison sociale Footit et Chocolat, — sans l’incident du dîner de baptême.

Les Tony Greace, qui avaient un jeune bébé, avaient voulu le faire baptiser avant de quitter Paris, et ce baptême leur fut un prétexte à convier à dîner tous leurs amis.