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Page:Froissart - Méliador, tome 3.djvu/368

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RÉPONSE
AUX
OBJECTIONS DE M. KITTREDGE
RELATIVEMENT À LA DATE DE MELIADOR



M. G. L. Kittredge, de Cambridge, a publié en 1899, au tome XXVI des Englische Studien[1] un intéressant article intitulé Chaucer and Froissart (with a discussion of the date of the Meliador), où il combat avec une certaine vivacité la plupart des conjectures que j’ai émises relativement à la composition du poème remis en lumière par moi. J’ai lu ce travail avec la plus grande attention, mais j’ai le regret de ne pouvoir partager le sentiment de mon contradicteur et je vais exposer succinctement les motifs qui m’ont déterminé à maintenir mes conclusions.

Tout d’abord, M. Kittredge me blâme d’avoir supposé que la première rédaction de Meliador était antérieure à 1369. À son avis, Wenceslas n’aurait pas accepté d’être le parrain d’une sorte de rifacimento, et,

  1. Pages 321–336.