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Page:Froissart - Poésies (1829).djvu/328

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POÉSIES

» Ramprouver une heure durettes,
» L’autre moles et debonnaires.
» Plus nuist parlers souvent que taires.
» Je n’avoie pas grant raison
» De li dire, en celle maison
» Qu’elle venist lès moi séoir.
» À sa manière poc véoir
» Qu’elle n’en fu mie trop lie ;
» Et pour ce, tantos conseillie,
» Me respondi tout au revers.
» Nom-pour-quant, quant le fait revers
» De ce que la belle en taisant
» Tout en riant et en baissant
» Elle par le toupet me prist,
» Mon coer dist, qui tous s’en esprit,
» Que liement à son retour
» Fist elle cel amourous tour ;
» Et jà ne se fust esbatue
» À moi, qui là ert embatue
» S’elle ne m’amast ; je l’entens
» Ensi et m’en tienc pour contens
» De quan qu’elle a fait et à faire. »
Lors m’esjoï en cel afaire,
Et fis une balade adont
Sus la fourme que mes maulz ont
D’aliegement tant qu’au penser,
Si com vous orés recenser.

Balade.

Quel mal, quel grief ne quel painne