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Page:Frondaie - L'Homme à l'Hispano - 1925.djvu/286

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l’homme à l’hispano

Chaque fois qu’on lui tirait la queue, il criait ; « Je vous présente mister Qouick ! »

— Il y a beaucoup de perroquets dans le monde, dit Mme de Lutze à Dewalter, qui attirait décidément sa sympathie. Ceux que j’ai rencontrés m’ont parlé de vous. Ils m’ont répété que vous êtes spirituel, que vous avez du cœur et que vous rendez mon amie heureuse.

— C’étaient des perroquets savants, répondit Stéphane. Ils savaient bien ce qu’ils disaient.

Elle était fière de son bonheur et ne manquait pas une occasion d’en parer Dewalter.

— Vous êtes un homme heureux, proclama Jean d’Aigregorch… Si, avec ça, vous aimez la peinture et vous avez une chasse en Sologne…

— Vous avez une chasse en Sologne ? demanda Baragnas.

Dewalter, tranquillement, répondit oui. Il ajouta :

— J’ai aussi de grands espaces, mais pas dans vos régions.

— Où ça ? lui cria Pascaline.

Il rit, but un verre de champagne et proclama, tandis que Montnormand se faisait tout petit :

— En Chine.

— En Chine ? Vous ne vous refusez rien, admira quelqu’un.

— C’est Dieu qui ne m’a rien refusé, continua-t-il. Il a pensé qu’un pays où il y a des chimères, il me devait bien ça.