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Page:Gérard - La chasse au lion, 1864.djvu/185

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min qui parlera arabe pour vous et français avec vous, vous le mettrez sur vos bagages.

Avant de partir, faites connaître au chef du bureau arabe le caïd avec lequel vous vous embarquez et le pays que vous comptez parcourir. Cet officier vous donnera un laisser-passer que vous présenterez aux chefs arabes que vous ne connaîtrez pas. Dans la subdivision de Bône, vous avez le choix entre les cercles de Bône, la Galle, l’Edough et Ghelma.

À Bône il y a les Beni-Salah qui ont des lions, mais trop de maraudeurs, la Galle également ; si vous commenciez par là, vous seriez tué dans la première quinzaine. Les bas coteaux au sud de l’Edough, près de la maison du caïd, sont bons.

Le pays situé au sud et à l’ouest du camp de Dréan est également bon.

Si l’on vous assure qu’il y a du lion dans une de ces contrées, partez avec un caïd ou un cheik, témoignez le désir de placer votre tente le plus près possible du repaire supposé, une centaine de pas en amont du douar ; je dis à une centaine de pas des tentes arabes, parce que vos yeux ne doivent pas voir les femmes du douar ; j’ajoute en amont, parce que les maraudeurs qui, toutes les nuits, quand il n’y a pas de clair de lune, rôdent autour des