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Page:G.A. Mann - La Volonté et la Fortune.djvu/21

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son patron semble être la plus haute qualité qu’un employé croie bon de posséder et voilà pourquoi il ne réussit pas.

Jusqu’à présent nous avons parlé de l’homme qui désire faire son chemin dans la vie en s’attachant à quelqu’un qui a déjà réussi. Mais tout le monde ne cherche pas à suivre cette voie, il en est qui veulent être complètement indépendants, et devenir l’instrument individuel de leur propre succès. À ceux-là il faut de l’initiative, beaucoup d’initiative, énormément de courage, mais il leur faut aussi toutes les qualités, — toutes sans exception, — que j’ai indiquées au commencement de cet entretien. Il faut la franchise, la loyauté, il faut l’honnêteté entière et absolue, quiconque prétend que l’honnêteté ne mène à rien, que la franchise est un obstacle à l’avancement, que la loyauté est une barrière infranchissable dans le commerce et l’industrie, est un ignorant des choses de la vie.

Je ne veux nullement nier que certaines personnes aient gagné de l’argent et beaucoup d’argent par l’astuce, la tromperie,