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Page:G.A. Mann - La Volonté et la Fortune.djvu/28

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l’on croirait lésés si l’invention était mise sur le marché, ou bien l’invention ne présente pas l’utilité que l’inventeur lui reconnaît.

Un homme qui a travaillé pendant des années à certains perfectionnements a fait une idéation qui a mise son esprit dans un état particulier, il s’est tellement complu à voir les avantages du perfectionnement, qu’il oublie de vérifier si d’autres avant lui, n’ont pas travaillé dans le même sens ; c’est bien à cause de cela que notre système français de la protection des inventeurs n’est ni un système, ni une protection et afin de savoir si son invention a vraiment de la valeur, l’inventeur devrait aller demander son brevet soit en Angleterre, soit en Amérique, soit en Allemagne, dans les pays où l’on vérifie le mieux la valeur de la découverte présentée par l’inventeur pour être brevetée.

Bien des inventeurs ont dépensé des sommes qui eussent été mieux placées, si elles avaient été employées dans leur famille ; mais le but, qu’ils se proposaient d’at-