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Page:Gabriel Ferry - Les aventures d'un Français au pays de Caciques, 1881.djvu/128

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CHAPITRE VII

LA CHINA.


Un mois s’était passé, et je me trouvais à Mexico, aux prises avec une affaire assez épineuse : il s’agissait du recouvrement fort problématique d’une créance assez considérable sur un débiteur dont on ne pouvait trouver la moindre trace. L’affaire demandait à être conduite énergiquement, et je m’étais adressé, en conséquence, à plusieurs hommes de loi connus pour n’intervenir jamais en vain dans ces cas difficiles. Tous avaient commencé par me promettre leur concours, mais, dès que j’avais nommé le débiteur introuvable (il s’appelait don Dionisio Peralta), tous s’étaient récriés et avaient opposé à mes justes réclamations les plus étranges faux-fuyants. Celui-ci ne se serait jamais pardonné de causer le moindre chagrin à un aussi galant homme que le seigneur Peralta ; celui-là lui était attaché par un compérage de vieille date ; le troisième faisait