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Page:Gabriel Ferry - Les aventures d'un Français au pays de Caciques, 1881.djvu/264

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mantelée de la goëlette puis sur les rares débris que le flot poussait encore sur la côte.

— Tout cela, dit-il avec un mélancolique sourire, ne vaut ni un fandango à l’ombre des palmiers, ni un regard de Sacramenta.

Je ne pus m’empêcher de convenir qu’il avait raison ; mais ce n’était guère le moment de s’oublier en des rêveries amoureuses. Quelques instants de marche suffirent pour nous ramener au village, et, après un frugal repas, indispensable pour nous remettre des fatigues passées comme pour nous préparer aux fatigues à venir, nous nous dirigeâmes silencieusement vers l’endroit où nous attendait Ventura.