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Page:Gabriel Ferry - Les aventures d'un Français au pays de Caciques, 1881.djvu/46

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CHAPITRE III

MEXICO LA NUIT
Le Velorio


La réunion dans laquelle Pèrico m’avait introduit présentait un spectacle des plus étranges. Des hommes et des femmes du menu peuple, au nombre d’une vingtaine, étaient assis eh cercle, causant, criant, gesticulant. Une odeur fétide, cadavéreuse, mal combattue par la fumée des cigares et par la vapeur du vin de Xérès et du chinguirito[1], remplissait la salle. Dans un coin de l’appartement, une table s’élevait surchargée de provisions de toute espèce, de tasses, de bouteilles, de flacons ; à une table plus éloignée, des joueurs assis mêlaient au

  1. Eau-de-vie de cannes à sucre.