je reconnus don Diego Mercado, étudiant en théologie du collége de Saint-Jean-de-Latran ; le deuxième était l’officier don Blas…, le troisième le seigneur don Romulo R… F…, brouillon politique qui ne pouvait voir en face de lui un gouvernement établi sans chercher aussitôt à le renverser, et qui, nonobstant cette faiblesse, se trouvait répandu dans la plus élégante société de Mexico ; le quatrième, en fin, était celui que j’aurais dû certes le moins m’attendre à rencontrer en pareille compagnie et sous un pareil déguisement : c’était le digne fray Serapio.
— Est-ce bien le révérend fray Serapio ? m’écriai-je aussitôt, est-ce bien lui que j’aperçois sous ce costume de bandit !
— Chut ! reprit le franciscain ; je voyage incognito, plus tard je vous dirai pourquoi.
— Bien, dis-je au moine ; j’ai à vous faire d’autres questions qui m’intéressent également.
— Vous êtes des nôtres, s’écria l’officier, et nous vous emmenons en caravane pour achever la semaine sainte ailleurs qu’à Mexico.
— Et où me menez-vous ainsi ?
— Vous le saurez quand vous y serez, me répondit le seigneur Romulo. Je vous connais pour un chercheur d’aventures : eh bien ! je vous en promets, et des plus étranges.
C’était m’attaquer par mon côté faible : j’acceptai