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Page:Garnir - Le Commandant Gardedieu, 1930.djvu/157

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Le 1er décembre… — C’est décidé, nous aurons notre salon du Folklore ! Ainsi en a décidé, hier le Cayaux-Club, en séance plénière. J’ai longuement expliqué l’esprit folklorique, montré l’importance que le folklore a prise dans la plupart de nos villes wallonnes. Tout le monde a été d’accord que Mons ne pouvait demeurer en arrière et s’est rallié à ma manière de voir ; mais je ne suis pas assez simple pour croire que, derrière cette adhésion unanime, il n’y a pas, dans l’esprit des Thomassin, Becbos, Dausias et autres Myen, des idées de rigolade : ils avaient déjà hier l’attitude de chasseurs à l’affût… Myen surtout ! Quand j’ai parlé notamment des archives à créer, du service des enquêtes, de l’aire d’investigation, de l’évolution de la tradition et de notre originalité racique, il m’a regardé en hochant la tête et en disant que, Montois de Mons, la langue française ne lui est pas familière. Il est à gifler quand il prend ces airs de bêta et j’ai parfaitement vu qu’il s’offrait ma bobine.

Comme il exerce sur tous les membres du Cayaux-Club une influence considérable, il y a eu