ne ſongions pas à leur durée : mets ta
tête à mes pieds & tes pieds à la mienne,
je le fis. Mets ta langue dans mon Con,
ajoûta-t’elle, & moi je vas mettre ton
Vit dans ma bouche : nous y voila, cher
ami, que tu me fais de plaiſir ! Dieux,
qu’elle m’en faiſoit auſſi ! Mon corps étendu
ſur ſon corps, nageoit dans une mer
de délices, je lui dardois ma langue le
plus avant que je pouvois, j’aurois voulu
y mettre la tête, m’y mettre tout entier !
Je ſuçois ſon Clitoris, j’allois juſqu’au
fond puiſer un nectar rafraîchiſſant,
plus délicieux mille fois que celui que
l’imagination des Poëtes faiſoit ſervir
ſur la table des Dieux par la Déeſſe de la
jeuneſſe, à moins que ce ne fut le même,
& que la charmante Hébé ne leur
donnât ſon Conin à ſucer ; ſi cela eſt,
tous les éloges qu’ils ont donnés à cette
boiſſon divine, ſont bien au deſſous
de la réalité. Quelque critique de mauvaiſe
humeur m’arrêtera ici tout court,
& me dira, que buvoient donc les Déeſſes ?
Elles ſuçoient le Vit de Ganimedes.
Madame Dinville me tenoit le derriere ſerré dans ſes bras, & je preſſois ſes feſſes dans les miens, elle me branloit avec la langue & avec les lévres, & je lui en faiſois autant, elle m’aver-