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Page:Gervaise de Latouche - Le Portier des Chartreux, 1889.djvu/116

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et, élevant le derrière, qu’elle remuait avec vivacité, m’attirait sur elle de toute sa force. J’étais immobile, et je lui baisais encore la bouche avec un reste de feu que le sien commençait à rallumer. — Cher ami, me dit-elle à demi-voix, pousse encore un peu, ah ! ne me laisse pas en chemin. Je me remis au travail avec une ardeur qui surpassa la sienne, car, à peine eus-je donné cinq ou six coups, qu’elle perdit connaissance. Plus animé que jamais, je doublai le pas, et, tombant sans mouvement dans ses bras, nous confondîmes nos plaisirs dans nos embrassements.

Revenus de notre extase, quand je me retirai, ce ne fut pas sans confusion. Je baissais la vue, la dame avait les yeux tournés sur moi et m’examinait. J’étais sur mon séant ; elle me passa une main sur le col, me fit recoucher sur l’herbe, et porta l’autre main à mon vit : elle se mit à le baiser. — Que veux-tu donc faire, grand innocent ? me dit-elle ; as-tu peur de me montrer un vit dont tu te sers si bien ? Te cachai-je quelque chose, moi ? Tiens, vois mes tétons, baise-les ; mets cette main-là dans mon sein, bon ; et celle ci, porte-la à mon con, à merveille ! Ah ! fripon, que tu me fais de plaisir ! Animé par ses caresses, j’y répondais avec ardeur ; mon doigt s’acquittait bien de sa fonction : elle roulait des yeux passionnés et soupirait beaucoup ; ma cuisse droite était passée dans les siennes ; elle la serrait avec tant de plaisir que, se laissant tomber