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Page:Gervaise de Latouche - Le Portier des Chartreux, 1889.djvu/194

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entre. Alors la fureur de ma dévote s’évanouit, elle me serre, me baise, ferme les yeux et se pâme. Je ne me connais plus, je pousse, je repousse, et j’inonde le fond de son con d’un torrent de foutre. Elle redécharge, nous restons sans connaissance, tous deux absorbés par le plaisir.

Mon aimable compagne ne revint à elle-même que pour m’inviter par ses caresses à la replonger dans le délire. Ses yeux sont languissants, se troublent, s’égarent ; son con est une fournaise, mon vit brûle. Ah ! me dit-elle, le plaisir me suffoque ; je meurs ! Ses membres se roidissent, elle donne un coup de cul, j’en rends deux ; nous déchargeons encore.

Après avoir épuisé la plaisir, j’allai chercher à la cuisine de quoi réparer les forces d’un malade ; je dis que je l’étais. Je rentrai chez moi, j’y trouvai ma dévote dans la tristesse ; je la dissipai par mes caresses, et j’attendis que nous eussions mangé pour m’informer de son chagrin. Nous soupâmes sans faire beaucoup de bruit, crainte d’être découverts et qu’on ne confisquât mon trésor au profit de la piscine, suivant les règles de l’ordre.

Comme nous étions tous deux extrêmement fatigués, nous songeâmes plutôt à nous reposer qu’à causer. Quand nous eûmes fini notre repas, nous nous mîmes au lit ; mais aussitôt que nous nous vîmes nus, le repos s’enfuit loin de nous ; je portai la main au con de ma dévote, elle porta la sienne à mon vit, et, admirant sa grosseur, sa fermeté :