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Page:Ghil - De la poésie scientifique, 1909.djvu/65

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de la poésie scientifique

de personne dans un dessein de comparaison, a orienté la poésie dans la voie où elle est appelée au plus merveilleux des rajeunissements. Je ne sais si son œuvre, qui allie la plus vigoureuse santé au plus raffiné des Byzantinismes, sera jamais célèbre, mais je gage qu’il faudra que nos petits enfants en tiennent compte plus tard, quand ils chercheront les sources de leur inspiration… Il a renouvelé l’inspiration lyrique. (Les Temps nouveaux, mai 1907 et 1908)…


Je relis ceci, avec le lecteur, non pour m’enorgueillir, car, hélas ! je sais mesurer la distance du rêve à la réalisation, mais — si je ne crains d’assumer la charge qu’ainsi d’aucuns m’imposent, que je m’imposai passionnément à moi-même, — pour retendre mon effort, à l’heure où, la première Partie de mon œuvre republiée avec corrections, je me remets à la continuation de la seconde, découverte et émoi des vérités naturelles sous les Mythes premiers de l’Humanité, et à la méditation de la dernière et ses Synthèses.


Février, 1909.