Aller au contenu

Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/162

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et consentit à sanctionner l’union qui régnait entre eux par les formalités nécessaires. Leur mariage ne fut pas publié de suite. M. Godwin céda, à cet égard, aux désirs de sa femme, qui venait déjà de fournir au public tant de matières à conversation.

Ce fut alors que son cœur ranimé commença à goûter le repos, qu’en paix avec elle-même, elle répandit autour d’elle la tranquillité dont elle jouissait ; ses idées de bonheur réel s’étaient toujours concentrées dans le cercle des affections domestiques ; en cherchant à les réaliser, elle avait été enveloppée dans des malheurs qu’elle n’avait pas mérités. Les âmes les plus fortement constituées sont les plus sensibles aux charmes de l’affection sociale et des plaisirs de la