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Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/167

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quoique revêtue de formalités que la prudence ne leur avait pas permis de violer, l’exposa encore aux discours du monde ; elle remarqua d’abord avec surprise, puis avec douleur, quelque altération dans l’accueil que lui faisaient ses connaissances ; mais elle finit par ne plus s’en affecter… Le témoignage d’une âme comme la sienne devait lui suffire… Des sentiments plus doux occupaient alors ses pensées ; entourée d’amis respectables et éclairés, qui étaient à même d’apprécier ses belles qualités ; heureuse au sein de son ménage, son cœur reprenait son ardeur, et son génie retrouvait sa force et reprenait son essor. Les délassemens littéraires, les soins domestiques et les plaisirs de la société remplissaient et char-