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Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/168

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maient ses loisirs. Tandis qu’elle jouissait d’avance du moment qui, en venant augmenter sa sollicitude maternelle, allait lui offrir une nouvelle source d’affection.

« Elle était idolâtre, dit son biographe et son mari[1], de la vie domestique ; elle aimait à remarquer l’accroissement d’affection qui régnait entre moi et sa fille, alors âgée de trois ans, ainsi que la sollicitude que m’inspirait l’enfant qu’elle portait dans son sein. L’état de grossesse même, sujet à bien des variations, ainsi que semble l’être à cet égard l’ordre de la nature, est la source de mille jouissances. Personne ne savait mieux que Marie trouver des sensations agréables dans une infinité

  1. Mémoires de M. Godwin, etc.