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Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/172

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di 30 août 1797) qu’elle supporta avec son courage accoutumé, et que la manière heureuse dont elle en avait été délivrée à son premier enfant lui faisait entrevoir avec calme : elle avait toujours été d’avis qu’en pareil cas, il était plus convenable d’avoir recours à une sage-femme, et que malgré les vices attachés au genre d’éducation qu’elles reçoivent, elles étaient assez habiles pour les cas ordinaires. Malheureusement celui où elle se trouva, ne se montra pas de cette nature ; à une délivrance bien retardée, succédèrent des symptômes dangereux, effrayans pour sa sûreté et pour la tendresse de ses amis. Quelques jours après des apparences un peu plus rassurantes ranimèrent leur espoir ; mais le lundi suivant cette flatteuse at-