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Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/173

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tente fut remplacée par la plus cruelle sollicitude. On lui administra en vain tous les secours que l’art de la médecine et que la tendresse de l’amitié purent suggérer ; supportant ses souffrances, quoiqu’elle sentît bien le danger de sa situation, avec une douceur et une patience édifiantes, elle languit ainsi jusqu’au lundi suivant, 10 septembre, jour qu’elle expira, à sept heures quarante minutes du matin. Il ne paraît pas qu’elle ait cru qu’elle en mourrait jusqu’aux deux jours qui précédèrent cet événement ; elle y songeait de temps en temps, mais sans cependant s’arrêter longtemps à cette idée, toutes ses forces étant alors fort épuisées. Les sentimens religieux qu’on lui avait imprimés dans sa jeunesse, n’étaient pas de nature à lui ins-