Aller au contenu

Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/180

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et à la richesse de son imagination, elle avait dédaigné l’étude de la grammaire et des règles de la langue de son pays, erreur dont elle se repentit beaucoup sur les derniers tems de sa vie. Son âme dut sans doute son énergie aux embarras qu’elle éprouva de bonne heure, à la force de ses passions et à la nécessité où elle se trouva de se suffire à elle-même.

Sa taille était moyenne et bien proportionnée ; sa figure pleine, ses cheveux et ses yeux bruns, ses traits agréables, sa voix douce et susceptible de modulation, quoique d’une faible étendue. Lorsqu’elle s’abandonnait dans une conversation familière et amicale, ses manières et son ton gracieux subjuguaient le cœur.

F I N.