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Page:Godwin - Vie et mémoires de Marie Wollstonecraft Godwin.djvu/95

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la vérité… S’il n’en est pas ainsi, faites-moi connaître quand je puis espérer avoir le plaisir de vous voir, et ne me laissez pas toujours attendre vainement, jusqu’à ce qu’enfin, mon cœur se désespère.

» Adieu ! je suis un peu fâchée ; je vais serrer contre mon sein mon cher enfant pour me consoler ».

Dans une autre lettre, elle lui dit :

« Je ne puis supporter cette existence semée d’inquiétudes continuelles ;… et, entre nous, je suis déterminée à essayer de gagner ici moi-même quelqu’argent, afin de pouvoir vous convaincre que si vous aimez à courir le monde pour amasser des richesses, c’est absolument pour vous seul ; car ma petite fille et moi, nous saurons