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Page:Gojon - Le Jardin des dieux.djvu/277

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LES CONQUÉRANTS



Nous apportons au fond de nos caisses profondes
           L’amertume et l’alcool
Et nous venons vers eux, las de courir le monde,
           Pour un suprême viol !

Notre ivresse, déjà, d’une haleine fétide
           Empeste les jardins
Où les femmes rêvaient, jaunes cariatides,
           Sous les arbres à pain.