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Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/157

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OUTAMARO

Hidémaro, Takimaro, et autres, qu’il leur laissa signer de son nom.

Il arrive même que cet artiste d’un talent tout personnel, au commencement de sa carrière, permit à Kiyonaga d’exercer une telle domination sur son œuvre, et vers la fin de sa carrière, se laissa aller parfois à tellement ressembler à Toyokouni, parfois à tellement ressembler à Yeishi, que les collectionneurs, en cette dissemblance et cette infériorité d’un certain nombre d’impressions, où ils ne retrouvent pas la belle maturité de la puissante jeunesse, l’original faire bien portant de l’artiste, se demandent aux jours de scepticisme qu’ont parfois les collectionneurs, s’il n’y a pas eu plusieurs Outamaro.