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Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/173

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OUTAMARO

moment où elles sont devenues, dans les premières années de ce siècle, de la marchandise vulgaire, entre les mains d’éditeurs, désireux de faire de l’argent et s’adressant au goût de la basse classe, et sur du mauvais papier avec des bois mal coupés, remplaçant les colorations discrètes, amorties, harmonieuses des anciennes impressions, par des colorations, criardes, canailles : colorations contre la brutalité desquelles, en 1830, le peintre Hiroshighé, lutta en vain pour ramener les colorations du dix-huitième siècle.