Aller au contenu

Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/268

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
258
L’ART JAPONAIS

M. Hayashi croit que cette planche ferait partie de Guerriers célèbres, une suite publiée de 1773 à 1780, sous l’influence de Kiyonaga.

Citons encore dans la collection de M. Gonse, ces pièces tirées en sourimonos.

Trois enfants dansant autour d’une lanterne.

Un mendiant montrant un bras malade à une femme, qu’il cherche à apitoyer.

Un marchand de thé ou de boisson quelconque, établi sous un saule, en pleine campagne.

Les souhaits de bonne année aux femmes d’une Maison Verte, adressés derrière un paravent — par les manzaï, ces joyeux danseurs aux vêtements historiés de cigognes et de branches de pin : les deux emblèmes de la longévité, — et qui, le premier Jour de l’An, parcourent les rues, traversent les maisons, en criant : manzaï manzaï, ce qui veut dire : souhaits de dix mille années de vie.

Deux planches en longueur, tirées en sourimonos, de la collection de M. Gillot, dont l’une représente des hommes mesurant un énorme arbre qu’ils embrassent de leurs bras tendus ; dont l’autre représente une paysanne, donnant à téter à son enfant, tandis qu’un garçonnet, déjà grand jette sa ligne dans une rivière.

Ces deux planches, d’un travail un peu rudi-