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Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/270

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L’ART JAPONAIS

che sort une langue zigzagante, comme la mèche d’un fouet.

Le second sourimono (H 39 c. L 17 c.) représente un homme aux deux sabres, ayant l’air de se sauver du raccrochage d’une femme encapuchonnée qu’il a dans le dos.

Le troisième sourimono (H 32 c L 15 c) représente le groupe d’un homme et d’une femme ; la femme appuyée par derrière à l’épaule de l’homme, dans un gracieux mouvement, passe la main par dessus, pour ouvrir le parapluie que l’homme a devant lui.

Ces deux derniers sourimonos sont d’un grand style, d’une sobre coloration, un rien fauve, un rien bistrée, de cette coloration du beau temps du maître, en même temps qu’il apportait, dans le décor de ses robes, un archaïsme très reconnaissable.