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Page:Gorki - Contes d Italie.djvu/281

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SUR L’EAU

— Elle ne se sent pas bien ! répond la jeune d’une voix sonore.

— Pourtant, la mer est calme…

— Ah ! quand une femme est dans cet état-là… remarque le gros.

Et il s’assied, sourit et ferme les yeux avec volupté.

Dans les flots, bouleversant la surface lisse et tranquille de la mer, les marsouins se démènent ; l’homme aux favoris les regarde attentivement et déclare :

— Les marsouins ressemblent à des cochons.

Le roux réplique :

— En général, ici, il y a beaucoup de cochonneries.

La dame aux cheveux décolorés porte sa tasse à son nez, flaire le café et fait une grimace de dégoût.

— C’est répugnant.

— Et le lait, hein ? appuie le gros, en clignant de l’œil d’un air entendu.

La dame au visage de porcelaine affirme :