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Page:Grégoire - De la littérature des nègres.djvu/250

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de l’esclavage ; assurément c’est forcer la conséquence.

Il s’appuie du témoignage de Busbec, pour établir que l’abrogation de la servitude n’a pas été sans de grands inconvéniens, et que si elle avoit été conservée, on ne verroit pas tant de crimes commis, ni d’échafauds élevés pour contenir des gens qui n’ont rien à perdre[1] : mais l’esclavage infligé comme punition légitime, ne légitime pas l’esclavage des Nègres ; et d’ailleurs l’autorité de Busbec n’est rien moins qu’une preuve.

Cette dissertation latine de Capitein, riche en érudition, mais très-pauvre en raisonnemens, traduite en hollandais par Wilhem[2], a été imprimée quatre fois ; tout ce qu’on peut induire de plus sensé des paralogismes de ce Nègre, à qui ses compatriotes ne voteront sûrement pas des remercîmens,

  1. V. Epistola turcica, Lugduni Batavorum 1633, p. 160 et 161.
  2. V. Staatkundig-godgeleerd onderzoeksschrift over de slaverny, als niet strydig tegen de christelike vriheid, etc., uit het latyn vertaalt door heer de Wilhem, in-4o, Leiden 1742.