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Page:Grand’Halte - Les gaités d’un pantalon, 1921.djvu/138

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LES GAÎTÉS D’UN PANTALON

L’autre tonitrua…

— Voui… donne-nous tes culottes, nom de Dieu !

Léa se fâcha ; ils l’ennuyaient à la fin.

— Des culottes ? Des culottes ? Vous en avez pas besoin.

Ils se turent convaincus. Cependant, chacun avait une idée unique, se débarrasser du compère, afin de jouir seul, un instant, de la compagnie de l’innocente enfant.

L’Arverne proposa :

— Vou…grrri… V’s’ auriez pas besoin du p’tit ligot ?

De l’autre côté, François ahanait ;

— Viens, ma rose ! viens !…

La jeune fille eut une moue exquise.

— Comme vous êtes gentils !

Joseph devenait lyrique, il dodelinait du chef, ses yeux se révulsaient, tandis que ses pans de chemise voletaient avec abandon.

François se fit impétueux :