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Page:Grand’Halte - Les gaités d’un pantalon, 1921.djvu/157

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DÉSASTRES


abandonna un bout de chemise aux mains de l’adversaire et bondit dans la chambre.

Facétieux, l’Arverne voulut la poursuivre ; ses mains noires se heurtèrent à des aspérités rugueuses.

— Vou… grrri ! j’ me suis gouré… c’est la m’man !

Il voulut s’enfuir ; mais Mme Cayon avait eu le temps de s’emparer d’une botte et du vase de nuit.

Ce fut ainsi armée qu’elle poursuivit l’insulteur, lui martelant le crâne.

Ainsi ils arrivèrent chez Léa, séparée depuis un instant de l’amoureux François.

À l’arrivée de ce couple fantastique, la jeune fille perdit la tête, et sans pitié, poussa l’amant hors du lit.

Le malheureux perdit ainsi sa dernière chance, tel l’archange vengeur, Mme Cayon se dressa devant lui.

Frappant d’estoc et de taille, elle mit la déroute dans les rangs ennemis.

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